Pigeons voyageurs

Randonnée jour 3 - Laguna de Quilotoa - 18/07

21 juillet 2023

C’est la grande journée. La plus difficile, le plus de kilomètres et le plus fort dénivelé. On prend un solide petit déjeuner avec des pancakes tout chaud, des fruits frais, yaourt, granula et l’inévitable omelette. Nous sommes en forme à part Céline qui a toujours la tourista, ce qui la diminue.
8h30 c’est le départ. Nous sommes à Chugchilan 3200 m et on descend à 2800 pour le début de notre randonnée. On descend tranquillement, et on se fait doubler par un 4x4 avec à l’intérieur nos trois amies canadiennes. Elles aussi abandonnent pour cette dernière étape. Je sens la pression qui monte en moi. J’espère qu’on n’est pas trop déraisonnable à tenter cette aventure.
Aujourd’hui il fait beaucoup plus froid. On garde nos polaires durant toute la descente. Il y a du vent, et le ciel est un peu couvert.


On attaque ensuite la première difficulté du jour, une première grosse montée. Pour le.moment tout va bien. Même configuration que la veille, Mathilde, Gabriel, Julie et Céline. On avance bien et à 11h on a franchi la première difficulté.
On chemine sur un haut plateau, traversant la montagne qu’on vient de gravir et on arrive sur l’autre versant. Un vent terrible, puissant souffle de ce côté là. La vue est spectaculaire avec des falaises à pic mais bien verdoyantes. C’est magnifique.


À nouveau le chemin est étroit et escarpé. On ne peut avancer qu’à un seul de front mais cette fois il faut qu’on fasse attention aux bourrasques de vents. On parcourt tout le versant, et on finit par descendre au creux de la vallée. À partir de maintenant, ce n’est que de la montée, la partie la plus difficile.
Durant une vingtaine de minutes on avance à un bon rythme. On croise plusieurs français qui nous doublent.
Vers 11h30 premier coup de mou. Nous cheminons sur un chemin large, et pentu. Mathilde est fatiguée et un peu découragée. Cette montée semble interminable. On s’arrête souvent et on continue jusqu’à s’arrêter à 12h pour déjeuner. Il y a beaucoup de vent, mais on s’abrite derrière un rocher. Nous avons notre pique-nique acheté au précédent hôtel. Pour les filles sandwich avocat et pour nous le sandwich standard, avocat, tomate, fromage, omelette.
On repart vers 12h30. Nous sommes seuls, il n’y a plus aucun randonneur en vue, et on a l’impression qu’on est les derniers.


Commence alors la partie qui sera la partie la plus difficile de la randonnée. La montée est interminable. Il y a un vent de folie, par moment les bourrasques arrachent le sable du sol et nos corps et nos visages sont cinglés par de petits graviers.
On enchaine des portions hyper raides où on doit se pencher en avant pour ne pas basculer, et les longs lacets pentus.
Nous sommes tous crevés. On n’a vu personne depuis une bonne heure, quand enfin on se fait doubler par deux randonneurs français avec bâtons et gros sacs de randonnées.
Le vent continue de souffler par rafales, et emporte le chapeau que Céline s’était acheté trois jours avant à Latacunga. On n’a pas le courage de dévaler la pente pour essayer de le retrouver
Enfin à 14h on arrive au sommet. C’est la tempête là-haut. Le vent doit souffler à cent kilomètres par heure. On a du mal à rester debout quand on se prend des bourrasques. On s’approche du bord et on le voit enfin. La Laguna de Quilotoa. C’est un magnifique lac enfoncé dans un écrin de falaise.
On fait quelques photos décoiffantes, et on repart.



Ça devait être une balade tranquille, un final en douceur, ce fut épique. On fait le tour de la lagune par la crête au milieu d’une tempête de vent. La force des rafales est incroyable. Quand on est à l’abri du vent, côté soleil on a chaud. Mais dès qu’on passe par une crête exposée au vent, on doit se baisser et se tenir pour ne pas être emporté. C’est parfois effrayant mais ça reste magique On continue donc notre périple dans ces conditions dantesques et c’est à 15h45 qu’on arrive enfin au village de Quilotoa.
On cherche le bus de retour et on le voit qui roule. Céline se précipite pour le héler, mais pas de problème, il est en train de manœuvrer et quelques instants plus tard on s’installe dans le bus de retour.
Le bus se remplit petit à petit et on retrouve quelques randonneurs croisés durant ces derniers jours.Et les stars du bus sont Mathilde et Julie.
Les américains en nous voyant installés nous font un immense sourire et disent aux filles « you made it » - vous l’avez fait. On a aussi un français qui est venu nous parler et nous a dit qu’il était impressionné par ce qu’elles venaient de réaliser sachant que c’est la randonnée qu’ils aimeraient bien faire avec ses enfants trop jeunes pour le moment.
Forcément Mathilde s’endort dans le bus.
18h30 de retour à Latacunga. Nous nous arrêtons pour acheter nous billets de bus à la compagnie Santa : Bus de nuit arrivée à 3h du matin ou le lendemain départ à 12h10 et arrivée à 20h.. On choisit cette option pour aller à Cuenca et on rentre manger à la pizzeria puis tout le monde se douche, un dessin-animé pour les filles et extinction des feux.
We made it!

Commentaires:

Pierre & Claudine (21 juillet 2023 à 08:11): Impressionnant et comme toujours vous n avez rien lâché bravo

JNo (21 juillet 2023 à 12:20): Bravo à toute la famille!!!!Gabriel a un peu moins de mérite avec son entrainement intensif et hyper régulier au running ;) :pEt cela confirme que, plus la randonnée est difficile, plus la récompense est grande et multiple : non seulement vous pouvez être fiers d'avoir réussi cette randonnée difficile en équipe, en famille, mais vous avez aussi vu de magnifiques paysages et donc créé de beaux et bons souvenirs pour longtemps!Pensez quand même à vous reposer un peu entre chaque défi ;)

Anonyme (21 juillet 2023 à 12:24): Un vent à décorner les bœufs ! Ça a l'air super comme rando avec une belle récompense au sommet. You made it, be proud 😉

randonnée jour 2 - 17/07

21 juillet 2023

Nous sommes tous réveillés vers 6h30 par la lumière du jour. On prend notre petit déjeuner, on récupère 4 paniers déjeuner et on part vers 8h30.
C’est un faux départ car on part dans la mauvaise direction, mais on s’en rend compte très vite et c’est reparti pour une grande descente, suivi d’une belle montée. Ce petit détour nous aura permis de voir les enfants en train de chanter en grande ronde dans une sorte de centre aéré.


De nouveau Céline est à la traîne et peine beaucoup. On décide de se ré-organiser et de profiter que Julie est en forme. C’est elle qui récupère le sac de Céline, Céline prend celui de Mathilde (le plus léger) et je prend le mien et celui de Julie.On trouve aussi 2 bâtons, un pour Mathilde et un pour Céline.
Cette fois c’est Mathilde qui va en tête, on lui laisse prendre un peu d’avance et surtout c’est elle qui gère ses pauses. Et ça fonctionne. Le fait d’être en tête la motive et même dans les grosses montées elle monte très bien. Quand on la rattrape, elle s’est déjà reposée et elle repart d’un bon pas. Ça fait plaisir de la voir galoper et beaucoup moins souffrir que la veille.


Le stress du jour sera pour Julie. Nous devons traverser la rivière sur un pont suspendu. Des câbles en aciers rejoignent les deux berges, en-dessous de nous la rivière et de gros rochers. Le problème ce sont les planches. Des planches de bois grises, fendues par endroit, pas toujours très stable.
Mathilde et moi traversons les premiers. Elle devant et moi qui lui tient la main et qui essaie de me tenir aux câbles quand il sont à ma hauteur. Le pont n’est pas stable, ça bouge et on essaie de marcher au maximum au centre des planches. Mathilde est détendue et n’a aucun problème pour franchir la vingtaine de mètres au-dessus du vide. Je suis plus tendu qu’elle.
Puis c’est au tour de Julie accompagnée de Céline. Julie est stressée, elle pleure mais avance sans s’arrêter et franchi l’obstacle.

Pour la grosse montée du jour, on dépose un couple d’hollandais, et on la fait au même rythme que 4 jeunes américains ! On avance régulièrement sans beaucoup de pauses. Le sentier est à pic, on serpente sur une bande étroite qui fait tout juste la largeur d’une personne avec le vide sur notre gauche et une falaise à droite.
On arrive à 15h à notre hôtel. Bien que plus longue et plus difficile cela s’est beaucoup mieux passé que la veille.
En arrivant on voit qu’il y a un sauna, et on réserve pour 16h (3$ par personne).
On retrouve à l’hôtel les trois canadiennes de la veille, pour qui la journée a été difficile.
On a à nouveau une immense chambre avec deux lits doubles et une salle de bain.
Céline est la première à la douche, puis vient Julie qui doit se rincer à l’eau froide ! Céline a pris toute l’eau chaude !
À 16h c’est sauna et bain turque (hammam). Chaleur sèche d’un côté, et chaleur saturée en humidité de l’autre.
Dans le hammam, les vapeurs d’eau nous suffoquent. Ils ont en plus mis des plantes odorantes. Ça prend à la gorge, on a du mal à respirer, c’est assez stressant. Mathilde ne tient pas et sort tout de suite. On va juste faire du sauna tous les deux, tandis que Julie et Céline enchainent les deux.
Après une pause dessin-animé et YouTube à la chambre, on part au diner à 19h.
Comme pour l’autre hôtel, c’est une ambiance de refuge de montagne. On mange sur de longues tables et tout le monde partage le menu unique.
On discute avec des hollandais, qui n’ont pas vraiment apprécié leur journée. Je fais office de traducteur entre eux et l’hôte qui ne parle pas anglais. Ils lui disent qu’ils abandonnent et qu’il feront la dernière étape en taxi.
Bilan pour nous, une bonne journée de marche. Bravo à Mathilde pour avoir gardé un bon rythme de marche, et félicitations à Julie qui a porté le sac de sa mère pour la soulager et qui malgré ce poids supplémentaire allait plus vite qu’elle.

Route vers Cuenca - 19/07

21 juillet 2023

Réveil naturel à 7h30. On passe la matinée tranquille à l’hôtel, petit-déjeuner, Céline refait tous nos sacs, écrans pour les filles et on se pose à attendre le départ prévu à 12h10. On achète un beignet des chocolats et des enpanadas au poulets (chaussons aux poulets) pour le trajet.
11h30 on prend un taxi pour nous amener au départ du bus. Ce n’est pas un à la gare routière, le bus s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence de la Panamerica. Quand nous avons acheté nos billets, le vendeur m’a montré sur son téléphone dans google maps où le bus allait s’arrêter.
On explique cela au chauffeur du taxi et à 11h50 on arrive à l’endroit indiqué. Juste à ce moment on voit un bus de la compagnie Santa partir. C’est peut-être le notre qui est passé en avance ! On stresse. Céline demande au chauffeur si on peut le suivre pour voir si c’est le notre. Mais le chauffeur nous dit que si ce n’est pas le notre on ne pourra pas revenir à temps. On est sur l’équivalent d’une autoroute et on ne peut pas faire demi-tour.
Le chauffeur s’arrête sur la bande d’arrêt d’urgence et va demander si c’était le bus pour Cuenca qui venait de passer.
Ouf ! Il allait à Guayaquil et le notre n’est pas encore passé.
On s’arrête donc au bord de l’autoroute. Il y a d’autres personnes ici qui attendent le bus sous un espèce d’abri improvisé avec une bâche.

Les bus défilent. Un rabatteur descend de chaque bus, annonce la destination « Ambato », «  Riobamba »…
Finalement notre bus passera à 12h30. Je mets nos deux gros sacs en soute, et je suis rassuré car le rabatteur qui gère les bagages, colle une étiquette numérotée et me donne le reçu correspondant.
À l’intérieur c’est un bus standard, avec sièges confortables et inclinables. Il y avait plusieurs premières classes qui circulaient (bus ejecutivo) et ce sont ceux-là qui nous ont été recommandés, mais les horaires ne nous convenaient pas. Arriver à Cuenca vers 5h du matin, ce n’est pas vraiment intéressant pour nous.
Le trajet est tranquille, le bus n’est pas du tout rempli. Comme d’habitude Céline doit prendre sur elle car elle ne se sent pas très bien. A la moitié  du trajet, nous sommes à l’arrêt pendant 20 minutes. Il y a en effet eu un effondrement de terrain qui a fait une centaine de morts quelques semaines plus tôt et une nouvelle route a été créée mais en circulation alternée. Le passage sur cette route de fortune sera assez cahotique. Ce trajet sera l’occasion de discuter avec un fermier équatorien et son fils. Fait étonnant, le premier a travailler à Marseille pendant 10 ans.

Régulièrement des marchands ambulants montent dans le bus, font la réclame de leur produits (chips, bonbons, plats cuisinés et même câbles pour téléphones) puis descendent quelques instants plus tard.
Le bus arrive à 21h à Cuenca (1h de retard, mais cela n’a pas l’air de les choquer spécialement). On prend un taxi et on arrive vers 21h30 à l’appartement que j’ai loué pour 3 nuits.
C’est un grand studio tout neuf. Par contre il fait froid et il n’y a pas beaucoup de couvertures. Mathilde est épuisée et ne veut pas sortir pour aller diner. Céline et elle se couchent directement tandis que je pars manger avec Julie.
On finit par trouver un petit restaurant qui fait des burgers. Je prends un cheeseburger et Julie un hot-dog.
Quand on retourne à l’appartement, les filles dorment. Comme Julie a froid elle enfile deux t-shirts et son pantalon de jogging. En plus de sa couverture, je lui pose aussi ma veste par dessus.
Une journée plus tranquille en terme d’activités, mais pas vraiment reposante !

Commentaires:

Frédérique (21 juillet 2023 à 18:04): Félicitation à toute la famille pour la randonnée, vous n'avez rien lâché, vous pouvez être fiers de vous!!Par contre, les routes n'ont vraiment pas l'air au top.. bon courage à vous, je compatis soeurette ;-)

Insinlivi - randonnée jour 1 - 16/07

19 juillet 2023

Lever 6h30, petit-déjeuner 7h. Nous sommes les premiers et tout n’est pas prêt. On voit le gérant sortir et revenir quelques minutes plus tard avec du pain et des viennoiseries. 7h10 nos premiers plats arrivent : plat avec des fruits frais. Puis du yaourt liquide, puis des petits pains, un jus de fruits, granula et enfin omelette. C’est très copieux et je suis le seul à prendre l’omelette.
Nous laissons nos 2 gros bagages à l’hôtel et on part à pied vers 7h35 de l’hôtel pour aller au terminal de bus. On y arrive en une dizaine de minutes, et dans la ville on voit plusieurs autres groupes de randonneurs qui convergent dans la même direction.
Au terminal plusieurs rabatteurs sont là pour nous vanter leur compagnie de bus, on demande le bus de 8h pour Sigchos, et on nous propose un départ à 9h30 et un autre à 10h. Dans le hall, on ne voit pas de compagnie qui affiche un départ à 8h comme nous l’avait indiqué l’accueil de notre hôtel.
Heureusement Céline, traverse la zone des guichets et va sur le quai des bus où elle voit un bus pour Sigchos. On demande au chauffeur, et il part à 8h. Il suffit de monter et on paiera notre ticket à l’intérieur (2.65$ pour un trajet de 2h).
Le bus part à l’heure, il est rapidement complet, et des personnes voyagent debout dans l’allée centrale.
On arrive à Sigchos vers 10h15 et on démarre vraiment vers 10h30 notre randonnée.
C’est parti pour 3 jours de randonnée en altitude.
Pour ce premier jour, c’est la partie la plus facile, nous allons de Sigchos à Insivili. C’est annoncé 10km et 3 à 5 heures de marche.


Nous avons 4 sacs à dos qui contiennent trousse de secours et médicaments, un change, pull et veste lunettes de soleil, chapeaux, quelques fruits secs et biscuits et mon appareil photo et ses deux objectifs (c’est ça le plus lourd !)


On essaie de donner du rythme dès le début et ça tombe bien car c’est de la descente. Nous partons de 2875m et descendons une vallée jusqu’à 2562. Les paysages sont très beaux, cela ressemble beaucoup aux alpes.
On croise même deux lamas et Julie est super contente car elle rêvait de faire un selfie avec un lama !



La première partie tranquille, mais cela va se gâter ensuite.
On commence notre montée qui doit nous amener à 2950m d’altitude. Et là c’est dur. Très dur. Mathilde et Céline sont en grande souffrance. Il y a peut-être l’altitude qui joue, la fatigue accumulée des jours précédents mais elles ont beaucoup de mal. Mathilde a envie d’abandonner. Elle se traine et doit faire des pauses toutes les minutes. Elle est aussi triste et démotivée car elle se rend compte qu’elle nous ralentit tous.
Ce qui nous rassure c’est que nous sommes dans le même tempo qu’un groupe de trois canadiennes qui ne vont pas vraiment plus vite que nous. On se croise et se dépasse au rythme de nos pauses.
On improvise un bâton de marche avec une branche trouvée sur le sentier. Ça aide un peu Mathilde, mais c’est vraiment très difficile.
Je commence à me dire que cela va être très compliqué car c’est la journée la plus facile
Julie de son côté est en forme, c’est elle qui trace la route devant nous. Je la suis, un peu moins frais qu’elle, mais ça va.
Enfin au bout d’une heure trente de souffrance on arrive à une route et les deux derniers kilomètres sont globalement plat.

On rejoint notre hôtel il est 15h et on va pouvoir enfin se poser.
On a une immense chambre avec deux lits en bas et 4 dans la mezzanine. La vue de notre balcon est magnifique et il y a même trois lamas qui se prélassent dans le jardin de l’hôtel.
À 19h, c’est le repas commun. Nous sommes 18, que de randonneurs et il y a 10 menus végétariens !
Comme pour quasi tous les repas, les filles ne mangent pas trop (quelques bouts de poulets et un peu de riz blanc) alors que les adultes se régalent.
L’ambiance est détendue, c’est comme un refuge à la montagne. Ils ont même allumés le poêle car les températures chutent dès que le soleil est masqué.
On se couche à 21h, il faut se reposer une journée encore plus difficile nous attend demain.

Latacunga - 15/07

19 juillet 2023

Nous nous réveillons vers 7h à cause du jour qui filtre par les rideaux. On prend notre temps et quittons l’hôtel à 10h. Juste quand nous sortons de notre hôtel un taxi passe devant. On le hèle et on lui dit qu’on veut aller au terminal de bus de quitumbe au sud de la ville car nous allons à Lacatunga.
Il m’annonce un prix de 10$ et c’est parti. Je discute avec le chauffeur et il nous propose de nous amener directement à Latacunga pour 50$. C’est à 90km de Quito et normalement environ 1h30 de route une fois qu’on est sorti de Quito.
Rapide calcul : 10$ de taxi à Quito, 10$ de bus et 5$ de taxi à latacunga. Je lui propose 30$, il refuse. On dit tant pis, direction le terminal de bus. Mais quelques minutes plus tard, il me propose 40$ et je dis ok.
Le trajet va durer 2h, et c’était bien pratique d’y aller en taxi !
On dépose nos bagages à l’hôtel et on part manger. Notre choix ou plutôt le choix de Julie s’arrête sur une pizzeria. Les filles adorent moi pas trop car ils ont mis de l’ail dans la pâte des pizzas.



L’après-midi on se promène dans la ville. C’est une charmante petite ville qui nous plait bien. C’est propre, ça a l’air très sûr, il y a de jolis bâtisses bien conservées. La ville est entourée par de hautes montagnes avec notamment le volcan Cotopaxi.
Nous passons donc un après-midi tranquille avant la dure journée qui nous attend le lendemain et le début de notre randonnée en montagne.