Pigeons voyageurs

Retour à Quito - 14/07

15 juillet 2023

C’est la fin de notre périple en Amazonie. On déjeune au Lodge et on repart faire deux heures de pirogues pour rejoindre la civilisation.
Départ 9h30.
Le ciel est couvert mais il ne pleut pas. Sur le chemin, on s’arrête à nouveau pour profiter du spectacle fourni par les singes. Il y a deux arbres penchés de chaque côté de la rivière qui se joignent presque. Cela fait un pont naturel. On s’arrête  en dessous et on a l’impression d’être devant une autoroute à singe. Pendant plusieurs minutes on les voit prendre leur élan et sauter dans le vide. Ils sont hyper légers car ils arrivent à s’accrocher à de petites branches fines qu’on voit descendre puis osciller sous l’impact. Ce sera l'occasion de voir également un anaconda.


12h30 on reprend un mini-bus qui nous amène à Lago Agrio.
14h30 déjeuner



15h15 on retrouve le même bus qu’à l’aller.
Vers 18h45 le jour se couche et on attaque la partie la plus sinueuse de la route. Il pleut dehors, mais aussi dedans ! L’eau s’infiltre par la grille d’aération du plafond et me tombe dessus. Heureusement il y a de la place et on change de place avec Julie.
20h30 On s’arrête dix minutes sur une aire et j’achète quelques chips et cacahuètes. Cela fera notre repas du soir.
22h Le trajet est interminable. Céline est malade avec toutes les secousses du bus. Heureusement nous avons gardé quelques pochettes Iberia ….
1h On arrive enfin à Quito avec 2h de retard sur l’horaire annoncé. On se dépêche de rejoindre notre hôtel à 300m de là.
1h10 J’ai perdu la clé ! Quelle clé ? La clé avec laquelle on verrouille notre gros sac noir à roulette. Je l’avais mise dans ma pochette ventrale. J’ai deux compartiments un grand où je garde notre argent en liquide et un petit où je mets la clé. Et la fermeture éclair du petit est ouverte. On est crevé mais Céline commence à ouvrir tous nos autres sacs dans l’espoir de trouver le double. Au bout de trois minutes, et c’est long trois minutes, on trouve simultanément ma clé et le double. Je l’avais glissé aujourd’hui dans le compartiment principal avec les billets!!
Il est plus que temps de dormir.

Commentaires:

Frédérique (18 juillet 2023 à 19:39): bon, c'était un démarrage en fanfare!! avec de nombreuses découvertes, un peu de stress, un peu de mal des transports :-)Il va falloir trouver un peu de temps pour se reposer.Plein de bises

Cuyabeno - jour 3 - 13/07

15 juillet 2023

Lever 5h40 car nous partons à 6h pour admirer le lever du soleil et aller voir des oiseaux. Bon les filles râlent un peu, car elles n’ont toujours pas récupéré en terme de sommeil.
Les couleurs sont magnifiques, et un joli jaune ocre embrase l’horizon quand le soleil se lève.

On profite quelques minutes du spectacle avant de partir à la recherche d’oiseaux.
On trouve des toucans, des colibris, hérons, perroquets jaunes et beaucoup d’autres encore. 

Puis retour au Lodge, petit-déjeuner et on part pour une journée à pagayer. Nous avons perdu le couple de hollandais qui reparte dès aujourd’hui et nous sommes donc maintenant un groupe de 6 (un couple d’anglais et nous quatre) plus le guide dans la pirogue.
On essaie de pagayer en rythme mais assez rapidement, les filles arrêtent, et on se retrouve entre adultes à faire avancer notre embarcation. Il fait un temps magnifique. Magnifique mais chaud ! On se tartine régulièrement de crème solaire pour éviter de cramer car le soleil tape fort, mais avec l’humidité de la rivière, les nombreuses portions ombragées sous les arbres, c’est vraiment très agréable.
En plus, à la rame, on n’a pas le bruit du moteur, et on se sent plus dépaysé encore.
On continue à chercher des animaux, et on tombe sur une véritable colonie de singes. On s’approche juste sous leurs arbres et on les voit attraper des fruits, se balancer d’arbre en arbre, et se courser. Ils sont très actifs et on profite pleinement du spectacle. Nous ne sommes pas les seuls à profiter. De nombreux oiseaux volent autour et attrapent en vol les insectes qui sont décrochés par le raffut des singes. Et c’est pareil pour les poissons, qui s’agglutinent aux pieds des arbres pour se nourrir des graines tombées. Toute la forêt semble profiter de l’activité de ces singes.




 On aperçoit une seule fois un piranha, il parait que la rivière en est farcie, mais comme l’eau est trouble on ne les voit pas.
Puis notre périple nous amène à un lac. C’est le second plus grand de la zone. Des arbres semblent flotter au milieu, donnant une impression de forêt abandonnée au lieu. Nous sommes seuls sur ce très grand lac et c’est magique.
On le traverse pour aller pique-niquer en face.

Nous allons aussi faire une petite balade en forêt. Notre guide nous montre plusieurs exemples de symbiose. Notamment des fourmis qui colonisent une espèce de feuille. En échange de cet habitat, elles protègent la plante des parasites et des autres insectes. Ronald prend son couteau, fait une entaille et on voit immédiatement des dizaines de minuscules fourmis jaunes sortir. Petites mais très dangereuses. Il nous demande de bien faire attention.
Nous découvrons aussi l’arbre qui sert de base à donner sa saveur amère au schweps, l’arbre qui donne de la pénicilline.
Sur le chemin du retour, Ronald repère à nouveau un paresseux. Mais cette fois c’est la bonne. Il est tout proche et il est actif ! Alors que celui de la veille restait complètement immobile, celui-ci est en train de changer d’arbre. On se met à sa verticale et on le regarde tranquillement passer au dessus de nous.


Le trajet retour continue, on commence à fatiguer, ça fait quand même plusieurs heures qu’on pagaie aujourd’hui, et pour finir en apothéose cette journée, on a droit aux fameuses averses des forêts tropicales. Il se met à pleuvoir des trombes d’eau. On comprend bien pourquoi ils nous fournissent des ponchos. On les enfile, et on avance durant la dernière demi-heure sous le déluge.
C’est sûr, que j’ai pas envie d’avoir ce temps toute la journée, mais à l’inverse c’était finalement très sympa de finir sous ce temps très particulier.
Et puis en tant que bretons, la pluie c’est un peu notre élément :-)

Pour la dernière sortie, nous allons faire une petite randonnée en forêt à la tombée de la nuit. Nous progressons dans la forêt. Il nous montre différentes sortes de lianes qui contiennent de l’eau. Attention, à la forme et à la souplesse de la liane quand on veut boire cette eau. Certaines contiennent une eau parfaitement potable tandis que l’eau des autres amenera maladies, diarrhées voire la mort. Bon, je vous le dit, on est foutu, c’est trop dur de les différencier.
Il nous explique aussi comment obtenir de la matière inflammable avec la sève d’un arbre, il nous présente l’arbre à curare - le célèbre paralysant utilisé pour empoisonner des flèches et qui a été utilisé comme anesthésiant par un médecin britannique.
On découvre aussi le champignon zombie qui contamine les insectes, prend le contrôle de leur hôte et finisse par le tuer et s’en servir comme terreau.



Les filles trouvent la présentation intéressante et sont bien attentives.
La nuit tombe et les insectes et les petites bêtes se réveillent. Ça crisse, ça bruisse dans tous les sens. Alors que l’environnement sonore était très calme, avec la tombée de la nuit on entend des bruits partout. Le son nous enveloppe.
On progresse avec difficulté car c’est très boueux après la pluie torrentielle de l’après-midi.
L’avantage c’est qu’on ne voit pas d’araignées et que Julie bien que stressée nous accompagne tout du long.


Commentaires:

Les Marguerittois (15 juillet 2023 à 23:29): Des journées bien remplies.En rentrant il va vous falloir une semaine de repos pour bien récupérer.

Cuyabeno - 12/07

14 juillet 2023

On a tous très bien dormi ! Il y a juste à 5h30 une espèce de cigale qui fait un bruit de tronçonneuse, moi avec les boule quies aucun problème, les filles dorment d’un sommeil de plomb, c’est juste Céline qui sera réveillée mais qui va se rendormir.
8h petit-déjeuner, omelette, fruits frais.
Nous repartons sur la rivière cuyabeno en pirogue à moteur et c’est à nouveau l’occasion de découvrir la faune. Notre guide, Ronald, a une vue extraordinaire, il déniche les animaux à plus de cent mètres. On voit de nombreux singes, des oiseaux de toutes les couleurs, des espèces de dindons locaux et on s’arrête un long moment pour voir un paresseux. Le guide nous pointe l’arbre où il a grimpé, mais sur les huit passagers, seuls deux arrivent à le voir, car il se fond dans le décor.


 


Notre objectif ce matin est de rejoindre un village indigène Siona. Les enfants jouent au bord de la rivière. C’est une petite communauté d’environ 400 personnes. Ils utilisent l’eau de pluie et l’eau de la rivière. Ils ont depuis 5 ans des panneaux solaires qui ont été installés par le gouvernement et qui servent principalement à leur donner accès à internet.
Notre guide nous montre des fruits qui servent de colorants naturels et on a droit a une petite décoration. Ensuite c’est atelier cuisine.
On déterre des racines de Yuka (nom local pour du manioc). Ensuite on va le taper, le presser pour l’égoutter et enfin le tamiser.
Mathilde adore cette activité, et c’est elle qui va le plus raper et tamiser de tout notre groupe.
Puis une dame, fait des tortillas de Yuka qu’on mange avec une garniture de thon, tomates, oignons et jus de citron. C’est un régal ! 



Sur le trajet de retour vers le Lodge on a la chance de voir de près deux dauphins qui s’approchent de notre embarcation.
L’après-midi on fait un nouveau tour du Logo grande, Julie, Mathilde et moi nous lançons à l’eau pour une petite baignade. Puis on assiste à un magnifique coucher de soleil depuis notre pirogue.
L’activité de la soirée est la recherche de caïman. Il fait nuit noire, notre pirogue avance à toute vitesse le long de la rivière et notre guide éclaire alternativement les deux rives à la recherche d’animaux. Notre guide est vraiment incroyable il commence par nous dénicher un animal perché dans les arbres. Au bout de vingt minutes, il en voit un. Il pointe sa torche vers la berge, notre pirogue s’enfonce entre les racines, mais non. Le caïman est parti quand s’est approché.
On repart, le bateau fonce de rives en rives, on fait le tour de méandre, on traverse le grand lac. Nouvel arrêt, Ronald en a vu un. On s’approche doucement, on est au pied d’un autre Lodge, mais de nouveau l’animal s’enfuie avant qu’aucun de nous n’ai pu le voir.
On commence à se demander si Ronald bluffe et s’il en a vraiment repéré !
La pirogue continue sa course. Le temps passe, il va falloir bientôt rentré pour le diner, et on a rien vu. On sent la frustration de notre guide. Alors que nous sommes tout proche de notre Lodge, il annonce qu’il en a trouvé un autre. La pirogue fait demi tour et s’enfonce dans la zone pointé par la lampe torche de Ronald. Cette fois c’est la bonne. Il nous a trouvé un petit caïman, qui reste complètement immobile alors qu’on s’immobilise à côté de lui. Ses tête avec ses gros yeux dépasse, et on peut le voir de près.


Et voilà, les activités sont finis pour ce soir. Retour au Lodge, diner et dodo.

Commentaires:

Anonyme (14 juillet 2023 à 23:53): Certaines photos je les passes!!!!

Amazonie - Cuyabeno - 11/07/2023

14 juillet 2023

Notre trajet en bus se poursuit jusqu’à Lago Agrio où nous arrivons à 9h. On prend notre petit-déjeuner dans un hôtel et on repart à 9h30 dans un van.
Sur les 19 passagers du premier bus, nous sommes maintenant 8 à rejoindre le Bamboo Lodge.
On s’enfonce dans la réserve naturelle de Cuyabeno. La route est chaotique et cette fois c’est Céline qui ne sent pas bien et qui demande une poche. Comme nous sommes prévoyants nous en avons 4 de chez Iberia dans nos sacs.
Heureusement, même si elle ne se sent pas très bien, cela va tenir ! Après deux nouvelles heures de secousse on arrive à un embarcadère. La suite du trajet se fera en pirogue.

 Nous louvoyons le long de la rivière Cuyabeno et c’est l’occasion de découvrir la faune et la flore de la forêt. On voit différentes espèces de singes, singe écureuil, singe laineux et d’autres dont j’ai oublié le nom.
On découvre aussi beaucoup de papillons dont une espèce bleue géante.

Après cette très belle découverte de la forêt, on arrive à notre Lodge. C’est classe voire même luxueux vu notre emplacement au milieu de la forêt et si loin de la civilisation.
Eau courante, électricité dans la chambre, des moustiquaires à toutes les fenêtres et des moustiquaires au-dessus de chacun des lits.
C’est très beau.
L’équipe du Lodge nous accueille. En plus de notre guide Ronald qui nous a accueilli au départ de notre balade en pirogue, il y a 2 cuisiniers, 2 personnes pour l’entretien, les pilotes des pirogues et le responsable.

On déjeune. C’est très bon et très esthétique. Étonnant de trouver cette qualité ici.
On a droit à un petit break avant d’aller faire un tour un pirogue dans le lago grande à la recherche des dauphins roses.
En fait, les dauphins sont pour la plupart gris, mais cette couleur rose n’est pas une légende. Certains mâles adultes prennent parfois une coloration rose.
Pas de moteur cette fois, nous sommes mis à contribution et on pagaie dans la mangrove jusqu’au lac.
Le bateau glisse dans l’eau, c’est calme. Les arbres sont submergés ici durant 9 mois de l’année, et le lac se vide lors de la saison sèche. C’est alors que la floraison se fait et que les graines des arbres sont dispersées pour qu’ils se reproduisent.
On navigue dans le fleuve jusqu’à arriver au lac. On aperçoit plus qu’on ne voit les dauphins. Ils font surface durant quelques secondes, on aperçoit alors leur dos gris et ils s’enfoncent à nouveau.
On pagaie jusqu’au centre du lac et là c’est l’heure de la baignade.
Julie pose quelques questions au guide avant de se lancer à l’eau. Est-ce qu’il y a des piranhas ? Est-ce qu’il y a des serpents ? Est-ce qu’il y a des caïmans ?
Les piranhas et les serpents car Ronald nous avait expliqué que les dauphins les mangeaient, et en toute logique il pouvait y en avoir. Quand aux Caïmans, le guide nous a expliqué qu’il restait sur la rive, donc normalement …
Julie et moi plongeons. L’eau est chaude et c’est agréable.

On retourne au lodge, faire une courte pause, on se change : bottes, manches longues, pattes longues et anti-insecte. On part de nuit à la recherche des insectes de la forêt muni de nos lampes torches.
Dès le début de notre périple, à cinquante mètres de notre loge on fait notre première découverte : une araignée-scorpion. Elle est immense, et elle est en train de manger une autre araignée.
Julie est en stress. Elle se met à pleurer. Elle panique.
Elle préfère ne pas faire cette activité et rentrer à notre chambre.
Notre groupe continue et on découvre de nombreuses espèces d’araignées, des scorpions, des serpents, des sauterelles. Il y en a de toutes les tailles et ce ne sont pas forcément les plus grandes qui sont les plus dangereuses. Le guide nous explique les caractéristiques des différentes espèces et certaines des araignées que nous croisons sont à éviter !
Après une bonne heure où Mathilde a été très à son aise on rentre au Lodge. Julie a fait le tour de la chambre pour voir si aucune araignée ne s’était infiltrée et nous attendait.
Repas du soir et repos ! Il est 22h et on devrait enfin avoir une vrai nuit de sommeil.


Commentaires:

Frédérique (18 juillet 2023 à 19:32): Julie, je suis comme toi, je serai même restée sous la moustiquaire non stop!!!

JNo (21 juillet 2023 à 11:58): quand à moi, je n'aurais même pas quitté Quito...

Quito - 10 juillet 2023

14 juillet 2023

Toute la famille s’est endormie rapidement après notre journée marathon de transport. Mais le décalage horaire fait son effet, et on se réveille à tour de rôle durant la nuit. On finit par tous se lever à 6h.
Le petit déjeuner est copieux avec omelette, fruits frais, jus de goyave.
On laisse nos bagages à l’hôtel et on part vers 9h explorer Quito.
La ville est très escarpée, ça monte et ça descend en permanance mais cela donne un charme à la ville.
On quitte le quartier de notre hôtel et on arrive à une première église que l’on visite.

Puis on part rejoindre à la Plaza Grande (je vous laisse chercher dans un dictionnaire ce que cela peut bien signifier). C’est la que se trouve le palais du président et la cathédrale.
La place est parsemée de bancs et les gens s’y retrouvent et discutent ou jouent aux cartes. Notre traversée de la ville est aussi l’occasion de découvrir les « petits métiers », beaucoup de vendeurs ambulants avec juste un sac à dos vendant qui un paquet de biscuits, qui un paquet de cigarettes, qui des cotons tiges. Il y a aussi des cireurs de chaussures.
On s’arrête déjeuner dans une très belle placette en intérieur. Pour nous quatre on ne prend que 3 plats mais malgré cela on n’arrive pas à terminer. Un énorme plat de viande grillée, un hamburger pour Mathilde et des pâtes bolognaises pour Julie.

Nous n’avons pas vraiment pris de risque en testant des plats locaux.
Puis nous visitons le couvent et le musée des franciscains. Beaucoup de vieilles peintures, des statues un peu kitchs, mais en haut de la tour c’est surtout le spectacle panoramique sur la ville qui est exceptionnel.

Qui dit fille dit shopping ! Le prétexte du jour est la météo.
On a prévu plutôt des affaires pour le beau temps, et il est vrai qu’ici dès que le soleil est couvert la température chute. On achète un pantalon à Julie. On a rien trouvé pour Mathilde du fait que sa taille ne correspond pas à celles des enfants équatoriens.
Puis on continue à monter et à descendre les rues.
Vers 16h on retourne s’assoir sur un banc de la Plaza Grande. Nous sommes crevés on ferait bien une sieste, mais la journée va être longue. Nous avons rendez-vous ce soir à 22h pour prendre un bus de nuit.
On se motive pour aller à un parc. Grosse descente et ensuite énorme montée. Alors qu’on y est presque un monsieur me dit que c’est fermé ! Il est 17h et on n’en peut plus.

Comme nous ne sommes pas très loin du lieu de rendez-vous on décide d’y aller pour repérer l’endroit. On galère à trouver le plan sur le téléphone est très approximatif et il avait mis l’hôtel à un pâté de maison de la réalité.
On se pose dans un café, et on reste jouer à Uno et à Punto en sirotant des jus de fruits.
Repas dans une pizzeria juste en face, c’est bon, c’est copieux, mais on veut juste dormir ! Mathilde pique du nez, heureusement il y a quelques jeux à disposition et on joue à puissance 4, aux échecs, aux dominos en attendant nos plats.
Il 20h30 on finit notre repas et on retourne à notre hôtel récupérer les 2 sacs que nous avions laissés. On se change et on arrive au point de rendez-vous, l’hôtel guayunqua à 21h.
Il y a un salon à disposition et on en profite pour jouer au Uno en attendant l’heure du départ.
À 21h45 on nous annonce qu’il y a du retard, nouvel horaire 23h30 ou minuit ! On éteint la lumière on allonge les filles dans le canapé et hop c’est parti pour une petite sieste avant le départ. Le responsable de l’auberge de jeunesse passera nous donner des couvertures que nous accepterons avec grand plaisir.
Finalement notre bus partira de Quito à 23h45. C’est un mini-bus d’une trentaine de places. Les sièges sont larges, inclinables et très confortables. On s’installe avec tout notre équipement : cache-yeux, oreilles gonflables et boules quies.
On met tous du temps à trouver le sommeil. Il y a les discussions des autres passagers, la musique du chauffeur, les flashs des phares des véhicules qu’on croisent, le vrombissement du moteur, les cahots de la route.
On finit quand même par dormir.
3h30 Réveillé par le chauffeur. C’est la pause pipi. Nous sommes arrêtés à une station service, il pleut mais il fait lourd. Personnellement je dormais bien à ce moment là.
On repart 20 minutes plus tard et on attaque la partie compliquée du trajet. J’ai l’impression qu’on est dans l’émission sur les trajets incroyables à flanc de montagne, sauf qu’on est dans le bus, qu’il fait nuit et qu’avec les rideaux tirés on ne voit rien. Céline sera réveillée par un dépassement un peu rapide du chauffeur qui fera osciller le bus.
On ne voit rien mais les autres sens suffisent à nous faire imaginer le parcours. Les changements de rapport et le moteur qui hurle pour monter les côtes raides. Les. Secousses quand on roule sur des trous. Le ballant quand on vire en montagne. Les coups de Klaxon pour se frayer un chemin et doubler les véhicules moins rapides.
Bref, je ne suis pas très serein sur cette suite du parcours et je somnole une paire d’heure jusqu’à qu’on retrouve une route plus tranquille et que je trouve enfin le sommeil.