Pigeons voyageurs

Salinas - 24/07

27 juillet 2023

Avec Miguel nous partons rejoindre la ruta del sol. On quitte Guayaquil et on roule vers la côte pacifique. Notre première étape est la ville de Salinas.
C’est une cité balnéaire avec de jolies plages de sable fin. Nous allons vers la pointe Santa Elena où nous allons voir la Chocolaterie. Ce n’est pas une usine de Cacao, c’est le nom donné à l’endroit à cause de l’écume des vagues.
Il fait très beau, il y a l’air marin, des rochers, des embruns, on se croirait en Bretagne … à part la température anormalement élevée !On voit des veaux de mers, un pélican et des oiseaux à pattes bleues.

Après avoir admiré la pointe et la côte, nous partons à la recherche d’un hôtel à Salinas. On trouve un petit hôtel modeste, à deux rues du bord de mer. C’est super pas cher, on paie 38$ notre chambre quadruple et Miguel a une chambre plus grande que la notre pour 17$.
Pour le repas, on décide de partager entre Julie, Céline et moi un plat de poissons et fruits de mer. C’est annoncé pour deux, on va manger à 4 dessus finalement, et il va en rester un bon quart. À Chaque fois on se fait avoir sur les proportions qui sont vraiment XXXL ici.


Puis nous allons à la plage. Nous louons des transats et des parasols.
L’eau est un peu fraîche, mais on se baigne avec plaisir.
Les filles insistent pour monter sur un bateau « banane ». Il s’agit d’un cylindre gonflé traqué par un bâteau à moteur. On s’accroche au boudin par une lanière en tissu et c’est parti pour quelques minutes de sensations. Le bateau nous sort de la plage et une fois en mer s’emploie à nous faire chavirer. Nous sommes quatre Mathilde, Julie, moi et un équatorien. À la première tentative notre compagnon tombe à l’eau alors qu’on s’accroche et qu’on tient, mais sur le deuxième virage c’est la chute à l’eau.
Heureusement que j’ai accompagné les filles car c’est vraiment difficile de remonter sur le boudin. Je tracte les filles à bord, j’aide aussi l’équatorien à remonter et on repart vers la plage où à droit à un dérapage final pour nous faire tomber à l’eau et finir à la nage.


On passe tout l’après-midi à la plage.

Guayaquil - 23/07

25 juillet 2023

Il y a un élément important dont j’ai oublié de parler ici à Guayaquil, chez Miguel et Fanny. Il s’agit de Luna, leur chienne de race husky. Elle a un an et adore les gratouilles. Et pour cela, il y a Mathilde. Elle ne la lâche pas, elle la gratte, la caresse, lui lance son os en plastique dans la maison. Les deux sont ravies de s’être trouvées.


Ce matin nous promenons la chienne et faisons le tour du quartier. Derrière leur résidence, après une grille, des fils électriques et des barbelés on a un bras de rivière. C’est troublant. D’un côté, c’est calme, c’est beau, c’est la nature, de l’autre tous ces rappels à l’insécurité et aux mesures de protections qui sont prises en permanence.


La fête de quartier dure 3 jours jusqu’à lundi qui est férié ici. Fanny participe à une démonstration de Zumba.
L’après-midi nous allons au centre de Guayaquil. Sur la place en face de la cathédrale, il y a plus d’une dizaine d’iguanes et une colonie de tortues qui ont pris possession du petit parc. Côté iguane, ce sont de beaux spécimens qui soient se prélassent sur les pelouses, soient grimpent aux arbres, soient se promène dans les allées au milieu des humains.





Puis nous visitons la cathédrale, qui est en cours de nettoyage par un régiment militaire au complet.
On passe ensuite devant l’impressionnante mairie avant de remonter le malecon. C’est la grande promenade du bord de mer. C’est immense et en ce dimanche c’est noir de monde, et rempli d’animations. Des mimes, des spectacles de danse, des clowns, des chanteurs. Des dizaines de vendeurs ambulants, qui proposent des boissons, des barbes à papas, des pommes d’amour etc..
On remonte le flot humain durant presque une heure jusqu’à arriver au niveau de la grande roue et de la foire. Les filles ont repéré à des centaines de mètres de distance une grande attraction et veulent la faire. Il s’agit d’une grande tour à sensations, où on monte et on descend en chute libre.
Une fois arrivés à la fête foraine, on vérifie que Mathilde a bien la taille minimum requise (1,30m c’est bon) et elles montent dans l’attraction. C’est parti pour quelques minutes d’adrénaline : ça monte et ça chute, ça remonte, ça tourne un peu et de nouveau de la chute libre.
Quelques cris plus tard, elles sont en bas, excitées et très contentes.
Mais cela ne leur suffit pas, elles enchainent par un manège appelé 360°. Il faut imaginer, un manège qui donne les sensations d’une essoreuse. Ça tourne dans tous les sens. Ça monte, ça vrille, elles ont la tête en bas. C’est un hurlement continu, ponctué uniquement par des prises de respirations pour éviter l’asphyxie.
Mathilde semble sur le point de craquer.
Le manège s’arrête. Elles descendent. Le teint pâle, les yeux enfoncés. Elles l’ont fait - They made it ;-) Celui-là était bien plus terrible que le précédent.
Elles enchainent par un troisième manège plus calme.




Le soir nous mangeons du maïs grillé saupoudré de fromages avec des brochettes de viandes, le tout préparé par les habitants du quartier pour la fête de la ville.

Commentaires:

Les Marguerittois (25 juillet 2023 à 13:24): Bravo les filles.

Guayaquil - 22/07

24 juillet 2023

Nous nous levons à 7h, et prenons un taxi jusqu’à la gare routière. On trouve la compagnie de bus pour Guayaquil, on achète 4 billets. Le guichetier m’indique où est le quai de départ. Je demande à quelle heure est le départ. Il me dit dans 2 minutes ! On court, heureusement c’est juste à côté. On montre nos billets, mais il faut aussi mettre une pièce dans une machine pour obtenir un ticket avec un code barre et accéder au quai. C’est le stress, on se dépêche et on arrive à monter à temps.


 On va mettre 3h30 à atteindre Guayaquil. Le trajet est sinueux, une route de montagne avec beaucoup de lacets, et comme d’habitude Céline ne se sent pas très bien. Elle garde une poche près d’elle mais résiste bien. On sort des montagnes et on rejoint la cote et les routes plates et rectilignes du bord de mer.
À 12h30 nous arrivons à la gare routière de Guayaquil où mon oncle Miguel nous attend.
Il fait chaud. Très chaud, et moite. L’atmosphère est saturée en humidité. C’est lourd. Fini la fraicheur des montagnes.

C’est une ville de bord de mer, avec des bras de rivières qui s’enfoncent profondément dans la ville.

Miguel nous amène en voiture jusqu’à chez lui où nous attend Fanny et leur chienne Luna.
Ils vivent dans une sorte de village sécurisé. C’est un complexe de maisons individuelles, à l’intérieur d’une enceinte sécurisée par de hauts murs, des barbelés et des gardes. On ne plaisante pas avec la sécurité ici. Guayaquil a très mauvaise réputation. C’est une plaque tournante de la drogue, les cartels mexicains, colombiens et albanais occupent la ville et il y a beaucoup de vols.
Du coup, il y a beaucoup de complexes sécurisés où les gens se retrouvent. À l’intérieur, il y a une vrai vie de quartier, des voisins qui se connaissent, des activités communes comme des cours de Zumba ou des tournois de foot.
On dépose nos affaires et on repart direction un grand centre commercial.

On trouve une boutique qui nous a fait un petit peu écho...

On fait quelques courses pour nos prochains repas et on mange là-bas. Le concept est le suivant il y a une trentaine de stand de restaurant au dernier étage. Ils sont tous réunis dans un grand hall circulaire (un patio), on fait la queue dans le restaurant de notre choix et on mange sur les tables au centre du patio.

Céline et moi choisissons ce que nous pensons être de la cuisine équatorienne mais qui avait plutôt des saveurs asiatique, et les autres prennent du KFC (comme d’habitude aucune prise de risque chez nos enfants !)
L’après-midi on retourne à la résidence où Mathilde, Julie et moi nous testons la piscine ! L’eau est chaude mais rafraichissante.
Nous avons de la chance, c’est la fête du quartier. Il y a des stands avec des gens qui vendent de la nourriture, une sono avec de la musique, des tournois de foot et de basketball sont organisés.
À la nuit tombée, on fait le tour de la résidence dans un petit train. Il est tout illuminé et la musique nous accompagne tandis que nous traversons le complexe.


Cuenca - 21/07

24 juillet 2023

Démarrage en douceur ce matin, Céline refait des crêpes avec le restant de pâte de la veille pour les filles. Puis, les parents vont manger à l’extérieur. Le temps que tout le monde se douche et se prépare on ne quitte l’appartement qu’à 11h !
Une minute plus tard nous sommes déjà dans une boutique de bijoux, et les filles achètent chacune un bracelet et un collier. Cela les mets d’humeur très joyeuse pour le reste de la journée.


On se balade dans d’autres quartiers de la ville, un peu plus éloignés du centre. C’est moins touristique et plus pittoresque. On découvre un marché artisanal, mais c’est surtout l’occasion de voir des guérisseuses ! Dans un coin du marché, il y a une queue d’une vingtaine de personnes qui attendent. Quand c’est leur tour, ils s’assoient sur un tabouret et une guérisseuse s’occupe d’eux. On les voit psalmodier des incantations, agiter des branches odorantes autour du malade, ou les masser et les asperger de liquide.


Pour le repas du midi c’est prise de risque maximale. Nous mangeons dans une gargotte locale. 2.5$ le repas complet, qui dit mieux ! On a droit à une soupe et un plat. On teste les deux sortes de soupes : la première avec des bouts de viande et du maïs, la deuxième un velouté de légumes. Céline aime bien le velouté, les filles goutent et passent leur tour.
Pour le Segundo, Céline prend des calamars en sauce avec du riz blanc (pas terrible), les trois autres nous prenons des cotes de porc. 

L’après-midi, on se balade en ville et on rentre vers 16h.

Une journée plutôt tranquille et reposante dans une ville où il fait très bon vivre. On termine par un repas burger / hot dog au premier restaurant testé en arrivant à Cuenca.

Cuenca - 20/07

22 juillet 2023


Céline et moi partons faire des courses le matin. Pour faire plaisir aux filles on va essayer de faire des crêpes. On trouve une petite épicerie juste à côté de notre appartement. C’est une petite boutique en angle. Il y a des barres de fer sur toutes les ouvertures, et on s’adresse à la vendeuse, comme dans un parloir de prison. Je lui demande des oeufs, de la farine, du sucre, de l’huile. À chaque fois, elle part vers l’arrière et ramène sur une petite table ce qu’elle a trouvé. La boutique est minuscule mais il y a vraiment de tout. Pour l’huile elle nous propose 5 sortes différentes dont 4 qui sont à base d’huile de palme. On trouve quand même une bouteille d’huile de tournesol.
Puis vient le moment de demander si elle a du Nutella. Je n’y crois pas. J’avais tort. Il y en a même ici. Elle nous demande d’aller vers l’autre ouverture. Toujours derrière une grille on voit une petite armoire fermée à clé. Elle l’ouvre et on découvre dans ce qui visiblement est l’équivalent du coffre-fort de la boutique 2 tailles de pots de Nutella. On prend le plus grand 350g.
Puis vient le moment de l’addition. 16$ dont 8.5$ rien que pour le Nutella !

On retourne à l’appartement, Céline fait la pâte dans un blender et c’est parti pour une tournée de crêpes au Nutella. Tout le monde se régale. On a fait le plein d’énergie pour attaquer notre visite de Cuenca.
C’est une ville d’architecture coloniale. Charmante, propre, avec de jolies bâtisses, et choses importantes pour certaines, des boutiques à tous les coins de rue.
On trouve énormément d’églises et on en visite plusieurs au cours de la journée.



Aujourd’hui pas de problème de motivation pour faire avancer les filles. Il y a toujours une nouvelle boutique, et une nouvelle occasion de faire du shopping.
Le midi on s’arrête manger dans un restaurant français. Mathilde se rue sur le fromage et le dévore tandis que Julie prend un croque monsieur.
Au niveau climat, c’est assez gris aujourd’hui, nous avons froid avec nos manches courtes. On profite du fait que l’appartement est très bien situé en plein centre ville pour y retourner chercher nos polaires avant de repartir explorer la ville.
L’après-midi nous traversons toute la ville pour aller au musée de Cuenca. C’est la déception. Pas grand chose à voir. Quelques vases, des reproductions de l’habitat indigène et une collection de pièces de monnaies de l’équateur. 

Il y a quelques crayons dans le musée et Mathilde en profite pour organiser tout cela.



Pourtant dans notre guide c’est censé être un des plus beaux musée d’Equateur.
En conclusion, une charmante petite ville très touristique. De belles rues propres, des bâtiments coloniaux, de nombreuses églises et plein de boutiques : le paradis pour les filles après la frugalité des derniers jours.

Commentaires:

Anonyme (22 juillet 2023 à 13:58): Pauvre Céline elle est toujours malade dans les transports c'est dur